vendredi 8 octobre 2010

"Ulysse from Bagdad" de Eric-Emmanuel SCHMITT


Résumé :
"Saad veut quitter Bagdad et son chaos, pour gagner l'Europe, la liberté, un avenir. Mais comment franchir les frontières sans un dinar en poche ? Tel Ulysse, il affronte les tempêtes, survit aux naufrages, échappe aux trafiquants d'opium, ignore le chant des sirènes, et doit s'arracher aux enchantements amoureux. Tour à tour absurde, bouffon, dramatique, le voyage sans retour de Saad commence..."

Citation :
"On croire fuir une prison alors qu'on emmène les barreaux avec soi."

"La maison Tellier" de Guy de MAUPASSANT


Résumé :
"Une « maison close » dans une petite ville normande, des habitués et des habitudes, et puis un soir, stupeur et désarroi ! La porte est close, et cette fois-ci, pour de bon...Où sont parties Madame et ses « pensionnaires » ? Maupassant, dans La Maison Tellier, ne livre pas seulement un tableau de mœurs réaliste. Il amuse et émeut tour à tour. Il joue surtout, avec un plaisir évident, sur le double sens, laissant au lecteur le soin de lire dans cette nouvelle malicieuse ce qu’il veut bien y trouver.
L'œuvre en débat : peut-on lire La Maison Tellier comme une fable morale ?"

"Mange, prie, aime" de Elizabeth GILBERT


Résumé :
"A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse.
Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction... S'ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu'elle s'est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie", en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur...
Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l'inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d'émotions et d'expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi..."

"Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi" de Katherine PANCOL


Résumé :
"Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…"

"The Guernsey and Literary and Potato Peel Pie Society" from Mary Ann SHAFFER and Annie BARROWS


Summary :
"It's 1946. Juliet Ashton, a 32-year-old writer, has found recognition through her light-hearted column in a national newspaper which lifted the spirits of her readers during WW2. But then Dawsey Adams writes to her from Guernsey and, emboldened by their mutual love of books, they begin a correspondence. Dawsey belongs to the "Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society", and as Juliet learns more about their reading group, soon she stumbles upon a whole number of islanders eager to write and tell her of their experiences of the German occupation of Guernsey. Entranced by her new friends, Juliet decides to visit the island to meet them properly."

Quotation :
"Reading good books ruins you for enjoying bad books."

"To kill a mockingbird" from Harper LEE


Summary :
"A lawyer's advice to his children as he defends the real mockingbird of this enchanting classic - a black man charged with the rape of a white girl.
Through the young eyes of Scout and Jem Finch, Harper Lee explores with exuberant humour the irrationality of adult attitudes to race and class in the Deep South of the thirties.
The conscience of a town steeped in prejudice, violence and hypocrisy is pricked by the stamina of one man's struggle for justice. But the weight of history will only tolerate so much..."

"Le fait du Prince" de Amélie NOTHOMB


Résumé :
"ll y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate."

"Ritournelle de la faim" de J.M.G. LE CLEZIO


Résumé :
"Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte.
Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie.
Maintenant, je comprends pourquoi.
Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo.
Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres.
Il est une prophétie.
Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim.
Quand il s'achève dans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis.
J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans."

"Le mec de la tombe d'à côté" de Katarina MAZETTI


Résumé :
"Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mais par acquit de conscience essentiellement...
Son mariage tenait plus du «copinage» que du grand amour.
Au cimetière, elle croise souvent un homme de son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil.
Bibliothécaire, Désirée se consacre tout entière à son travail.
Quant à Benny, il s'est retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le décès de sa mère.

Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse !"

"A Mélie, sans mélo" de Barbara CONSTANTINE


Résumé :
"Mélie, 72 ans, vit seule à la campagne.
Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer chez elle toutes les vacances d'été.
La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé.
Elle verra ça plus tard, la priorité, c'est sa Clarinette chérie.
Mélie, le mélo, c'est pas son truc.
Elle va passer l'été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara."

"Trois femmes puissantes" de Marie NDIAYE


Résumé :
"Trois récits, trois femmes qui disent non.
Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba.
Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.
L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère.
La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments."

"La consolante" de Anna GAVALDA

 
Résumé :
"Charles apprend la mort d'Anouk, la mère du mystérieux Alexis. Hanté par son fantôme, il vacille et perd pied jusqu'à sa rencontre avec Kate..."
 
Citation :
"Vous savez comment il est mort ?
Eh ben les aigles, quand ils veulent manger une tortue, ils sont obligés de la laisser tomber de très haut pour pouvoir la fracasser, et comme Eschyle était chauve, l'aigle a cru que c'était un rocher et, tac, il lui a balancé sa tortue sur la tête et voilà."

"Shutter island" from Denis Lehane


Summary :
"From Dennis Lehane, the New York Times bestselling author of MYSTIC RIVER and THE GIVEN DAY, comes the movie tie-in edition of a haunting psychological thriller in which two US Marshals hunting for an escaped mental patient unveil a nightmare world of CIA drug trials, Nazi inspired eugenic work, and repressive mind control.
Teddy Daniels has come to Shutter Island for the truth.
Pray for him..."

"Où on va papa ?" de Jean-Louis FOURNIER

 
Résumé :
"Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. (...)
Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. (...)
Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux.
Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelles.
Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire.
Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien.
J'espère quand même que, mises bout à bout, toutes leurs petites joies auront rendu le séjour supportable."

Citations :

* " Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne vous supportais pas, vous étiez difficiles à aimer. Avec vous, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange."

* " Il ne faut pas croire que la mort d'un enfant handicapé est moins triste. C'est aussi triste que la mort d'un enfant normal. Elle est terrible la mort de celui qui n'a jamais été heureux, celui qui est venu faire un petit tour sur Terre seulement pour souffrir. De celui-là, on a du mal à garder le souvenir d'un sourire."

* « Trois jours plus tard, il meurt droit. Finalement, l'opération qui devait lui permettre de voir le ciel a réussi. »

"Les sirènes de Bagdad" de Yasmina KHADRA


Résumé :
"Le coup parti, le sort en fut jeté.
Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé... et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir - cette chose ramollie, repoussante, avilissante, ce territoire interdit, tu, sacrilège: le pénis de mon père...
Le bout du rouleau !
Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant... "

Connu et salué dans le monde entier, Yasmina Khadra explore inlassablement l'histoire contemporaine en militant pour le triomphe de l'humanisme.
Après Les Hirondelles de Kaboul (Afghanistan) et L'Attentat (Israël; Prix des libraires 2006), Les Sirènes de Bagdad (Irak) est le troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident. Ce roman situe clairement l'origine de ce malentendu dans les mentalités.


Citations :

* "Une brute reste une brute, même avec le sourire; c'est dans le regard que l'âme décline sa vraie nature."

* "La vie n'est qu'un pari insensé; c'est la façon de mourir qui lui sauve la vie."

* " Pourquoi attaquer l'Irak ? Parce qu'il est supposé disposer d'armes de destruction massive. Comment l'attaquer sans trop de risques ? S'assurer qu'il ne dispose pas d'armes de destruction massive. N'est-ce pas le summum du génie combinatoire ?"


* "Je n'ai que vingt et un ans, et la certitude d'avoir raté vint et une fois ma vie."

"Concerto à la mémoire d'un ange" de Eric-Emmanuel SCHMITT

 
Résumé :
"Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un Président de la République amoureux ? Qu'est-ce qui rapproche un tueur en série d'une mère cherchant qui a reçu le cœur de son fils accidenté ?
Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ?
Tous ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre.
A chacun, un jour, la rédemption a été offerte.
Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques uns ne se sont aperçu de rien...
Six histoires liées entre elles.
Six histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de nos vies.
Six histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ?"


Citation :
" Comme quoi même une ordure peut nourrir un sentiment sincère; y a des fleurs qui poussent sur la crotte.

"Slumdog Millionaire" from Vikas SWARUP


Summary :
"Vikas Swarup's spectacular debut novel opens in a jail cell in Mumbai, India, where Ram Mohammad Thomas is being held after correctly answering all twelve questions on India's biggest quiz show, Who Will Win a Billion?
It is hard to believe that a poor orphan who has never read a newspaper or gone to school could win such a contest. But through a series of exhilarating tales Ram explains to his lawyer how episodes in his life gave him the answer to each question.
Ram takes us on an amazing review of his own history -- from the day he was found as a baby in the clothes donation box of a Delhi church to his employment by a faded Bollywood star to his adventure with a security-crazed Australian army colonel to his career as an overly creative tour guide at the Taj Mahal.
Swarup's Q & A is a beguiling blend of high comedy, drama, and romance that reveals how we know what we know -- not just about trivia, but about life itself.
Cutting across humanity in all its squalor and glory, Vikas Swarup presents a kaleidoscopic vision of the struggle between good and evil -- and what happens when one boy has no other choice in life but to survive."


Quotations :

* " Well, all I can say is that at times truth is stranger than fiction."

* " It taught me a very valuable lesson. That dreams have power only over your own mind. But with money you can have power over the minds of others."

* "The film shows life too reastically. I think it's ridiculous to make such movies. What is the point of watching a film if you can see the real thing in your neighbour's house just accros the street ?"

* " Is an existence without desire very desirable ? And is poverty of desire better than rank poverty itself ?"

"Animal farm" from George ORWELL


Summary :
"ALL ANIMALS ARE EQUAL. BUT SOME ANIMALS ARE MORE EQUAL THAN OTHERS"

"Mr Jones of Manor Farm is so lazy and drunken that one day he forgets to feed his livestock.
The ensuing rebellion under the leadership of the pigs Napoleon and Snowball leads to the animals taking over the farm.
Vowing to eliminate the terrible inequities of the farmyard, the renamed Animal Farm is organized to benefit all who walk on four legs.
But as time passes, the ideals of the rebellion are corrupted, then forgotten.
And something new and unexpected emerges..."

"Paris est une fête" de Ernest HEMINGWAY

 
Résumé :
"Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit sa remarque sur la génération perdue.
Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - un conscrit de 1918 - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein.
De toute façon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement.
Le patron avait dit à son employé : 'Vous êtes tous une génération perdue.
'C' est ce que vous êtes.
C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein.
Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue."


Citations :

* "C'était toujours les gens qui mettaient des bornes au bonheur, sauf ceux, très rares, qui étaient aussi bienfaisants que le printemps lui-même."

* "On dit que les germes de nos actions futures sont en nous, mais je crois que pour ceux qui plaisantent dans la vie, les germes sont enfouis dans un meilleur terreau, sous une couche plus épaisse d'engrais."

"Une rose au paradis" de BARJAVEL


Résumé :
"Une gigantesque manifestation réunit, place de la Concorde, des millions de femmes enceintes venues dénoncer les effets de la bombe U.
Mais il est déjà trop tard...
Le cataclysme se déclenche.
La planète Terre est réduite à néant.
Cependant, Lucie, l'une des manifestantes, échappe mystérieusement à la déflagration.
Seize ans plus tard...
Lucie vit avec son mari et ses enfants dans un univers étrange où le temps n'existe plus, où il suffit d'appuyer sur un bouton pour obtenir vêtements et nourriture.
Que s'est-il passé ?
Pourquoi ont-ils échappé au cataclysme ?
Qui est l'énigmatique Monsieur Gé que les enfants assimilent confusément à un Dieu ?"

"Robert des noms propres" de Amélie NOTHOMB


Résumé :
" Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort. "

"Le joueur" de DOSTOIEVSKI


Résumé :
"Le joueur est la confession directe d'un possédé à la voix haletante et familière.
Le destin d'Alexis Ivanovitch, consumé par deux passions égales, le jeu et l'amour d'une femme, révèle l'image d'une humanité pleine de désirs fous et d'aspirations incontrôlées, condamnée à l'éternelle nostalgie du bonheur ou à l'espérance du salut."


Citation :
"Oui, on reconnaît l'oiseau à son vol. Elle a des griffes, celle-là."

"Ni d'Eve ni d'Adam" de Amélie NOTHOMB

 
Résumé :
"Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employées.
Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un tokyoïte très singulier."


Citations :

* "Les autres, qui échouaient aux tests, savaient dès leur plus jeune âge qu'ils deviendraient, au mieux, de la chair à entreprise, comme il y eut de la chair à canon. Et l'on s'étonne que tant d'adolescents nippons se suicident."

* "Un octogénaire, qui arriva vers dix-huit heures en haut du mont Fuji s'écria :
- Je suis un Japonais digne de ce nom à présent !
Ainsi, la guerre n'avait pas suffit à l'adoubement. Seule une dénivellation de 3 776 mètres donnait droit à ce titre."


* "Mes jambes sont si grandes, elles mangeront les sommets, vous n'avez pas idée de leur appétit."

* "J'avais touché juste : c'était parce qu'il n'y avait pas de mal en lui que je l'aimais beaucoup. C'était à cause de son étrangeté au mal que je n'avais pas d'amour pour lui. Pourtant le mal ne me plaît pas. Mais un plat n'est sublime que s'il contient une touche de vinaigre."

* "Le sujet de liberté est un sujet rebattu dont les premiers mots me font bâiller. L'expérience physique de la liberté, c'est autre chose. On devrait toujours avoir quelque chose à fuir, pour cultiver en soi cette possibilité merveilleuse. D'ailleurs, on a toujours quelque chose à fuir. Ne serait-ce que soi-même."

"Venge-moi" de Patrick CAUVIN


Résumé :
" Tout a commencé le soir de sa mort.
Elle a attendu le dernier instant pour me révéler son secret et me confier une mission : la venger.
J'ai accepté car l'on ne refuse rien à une mère mourante.
Et j'ai plongé dans un passé effroyable...
Une enfance, une adolescence à huis clos dans l'ombre étouffante d'une mère rescapée de la déportation et qui ressasse inlassablement ses souvenirs : la dénonciation, l'horreur des camps de concentration, la disparition de son époux...
Un suspense surprenant où Patrick Cauvin jongle brillamment avec le pire jusqu'au dénouement... insoupçonnable.
"


Citation :

" Vos bras sont vides (...)
Les hommes qui ont tenu des femmes dans leurs bras en gardent l'empreinte, cela se voit très bien si on y prête un peu attention.
Même lorsqu'ils sont seuls, ils conservent une trace.
Les autres ont les bras vides parce qu'ils n'ont jamais enlacé personne, ni maîtresse, ni enfants, ni amis.
Vous faites indubitablement partie de cette catégorie."

"La Princesse des glaces" de Camilla LACKBERG


Résumé :
"Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée.
Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide.
Sur ce point – et sur beaucoup d'autres –, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.
A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge dans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard – autre mise en scène de suicide.

Camilla Läckeberg sait à merveille disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense."

"My sister's keeper" from Jodi PICOULT


Summary :
"Anna was born with one purpose in mind - to be a donor for her older sister Kate, who was diagnosed with terminal leukemia at age 2.
Now, at 13, Anna sues her parents for the rights to her own body - at the risk of losing her sister.
The ensuing battle, both within the family and within the courtroom, shakes the concept of family to the very core, and calls into question the term "good parenting."

"Balzac et la Petite tailleuse chinoise" de Dai SIJIE


Résumé :
"Pendant la Révolution Culturelle, deux jeunes chinois sont envoyés à la campagne pour y être rééduqués.
Lors de leurs pérégrinations, ils vont s'approprier un trésor inestimable : quelques volumes de Balzac.
Cette très subversive littérature transformera leur vie, les éveillera à l'amour, et fera de la fille du tailleur une femme indépendante et avertie.
Un récit totalement inattendu, et tout à fait jubilatoire"

"La nausée" de Jean-Paul SARTRE



Résumé :
"Antoine Roquentin, trentenaire, vit dans la ville portuaire de Bouville et écrit un ouvrage sur la vie du marquis de Rollebon.
Il remarque un changement qui s'empare de lui : ses sensations sont faussées, il éprouve en sentiment d'étrangeté et de dégoût.
Sa nausée va croissant, apparaissant d'abord face à des objets d'une quotidienne banalité, s'étendant ensuite aux personnes rencontrées et envahissant progressivement tout son rapport au monde.
Son seul salut passe par l'écoute d'un morceau, « Some of these days », qui lui permet d'échapper temporairement à son malaise.
Il comprend alors que peut-être seule la création d'une œuvre, romanesque dans son cas, peut peut-être le sauver et lui permettre de supporter sa vie."


Citations :

* "Quand on vit seul, on ne sait même plus ce que c'est que raconter : le vraisemblable disparaît en même temps que les amis."

* "Les gens qui vivent en société ont appris à se voir, dans les glaces, tels qu'ils apparaissent à leurs amis. Je n'ai pas d'amis : est-ce pour cela que ma chair est si nue ? On dirait - oui, on dirait la nature sans les hommes."

mardi 5 octobre 2010

"Mangez-le si vous voulez" de Jean TEULE


Résumé :
"Nul n'est à l'abri de l'abominable. Nous sommes tous capables du pire ! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.
Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire.
Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé.
Comment une telle horreur est-elle possible ?
Comment une foule paisible peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ?
Avec une précision redoutable, Jean Teulé a reconstitué chaque étape de cet atroce chemin de croix qui constitue l'une des anecdotes les plus honteuses de l'Histoire du XIXe siècle en France."

"La métamorphose" de Franz KAFKA


Résumé :
"La Métamorphose révèle une vérité méconnue, les conventions disparaissent, les masques tombent.
Le récit qui porte ce titre est un des plus pathétiques et des plus violents que Kafka ait écrits; les effets en sont soulignés à l'encre rouge, les péripéties ébranlent les nerfs du lecteur.
C'est l'histoire, "excessivement répugnante", dit l'auteur, d'un homme qui se réveille changé en cancrelat.
Cette transformation est un châtiment imaginaire que Kafka s'inflige.
Et son personnage est celui qui ne peut plus aimer, ni être aimé : le conflit qui se déroule dans une famille bourgeoise prend une ampleur mythique.
Seuls quelques éléments comiques ou grotesques permettent de libérer de l'oppression du cauchemar."

lundi 4 octobre 2010

"Alabama song" de Gilles LEROY



Résumé :
"Alabama, 1918. Zelda fait la connaissance du lieutenant Scott Fitzgerald.
L'attirance est immédiate et réciproque.
Elle trouve en lui le moyen d'échapper à son milieu ultraconservateur.
Scott s'est juré de devenir un écrivain célèbre.
Le succès de son premier roman les propulse sur le devant de la scène."


Citations :

* "On boit pour se souvenir autant que pour oublier. Avers et revers d'une même médaille, pas glorieuse, qui s'appelle le malheur."

* "Les gens qui s'aiment sont toujours indécents. Et pour ceux qui ont perdu l'amour, le spectacle des amants est une torture qu'ils nient en crachant dessus ou en s'en moquant."

* "Pour nous, le fleuve des heures est un rapide qui roule, gronde et bouillonne vers les chutes avec tant d'écume que notre propre bonheur nous éclabousse."

* "On dit que ma folie nous a séparés. Je sais que c'est juste l'inverse : notre folie nous unissait. C'est la lucidité qui sépare."

"The reader" from Bernhard SCHLINK



Summary :
"Bernhard Schlink's extraordinary novel
The Reader is a compelling meditation on the connections between Germany's past and its present, dramatised with extreme emotional intelligence as the story of a relationship between the narrator and an older woman.
It has won deserved praise accross Europe for the tact and power with which it handles its material, both erotic and philosophical."


Quotations :

* "There's no need to talk, because the truth of what one says lies in what one does."

* "The Odyssey is the story of motion both purposeful and purposeless, successufl and futile. What else is the history of law ?"

* "And if I was not guilty because one cannot be guilty of betraying a criminal, then I was guilty of having loved a criminal."

"What should our second generation have done, what should it do with the knowledge of the horrors of the extermination of the Jews ?"

"Les Affamés (nouvelles)" de Yann QUEFFELEC



Résumé :
"Les Affamés sont tous ceux que je fus ou m'imaginais devenir autrefois - gosses rêveurs, menteurs, casse-cou, voyeurs, adolescents violents, trouillards, généreux - trop seuls pour avoir quelque chose à donner ou trop avides pour être attirants.
Ils n'obéissent qu'aux lois du désir, ne cherchent que l'amour, la proie, tour à tour innocents, pervers, dépravés. Héros enfantins ils ne seront jamais tout à fait grands ni satisfaits.
Avec les Affamés je revis bien des erreurs que j'ai faites pour ne plus être un insatiable paumé.
Mais la jeunesse -le bel âge à vif- est un climat dont on ne réchappe pas toujours, et dans ce cas une fatalité."


Citation :
"La schizophrénie n'est pas une maladie, mais un signe fort et récurrent adressé par l'instinct vital à la conscience morale, et tout bonnement la réponse adéquate à un monde aberrant."

"Le voyage du père" de Bernard CLAVEL


Résumé :
"Noël, Noël !
Dans les rues de Lyon, noires de monde, fouettées de pluie, un vieil homme triste se fait bousculer par la foule des fêtards.
Il porte un pardessus noir, un chapeau de paysan, un gros paquet enrubanné.
Obstinément, il cherche sa fille, la belle, l'aînée, " la grande ".
Pourquoi Marie-Louise n'est-elle pas venue passer les fêtes avec ses parents ?
Pourquoi cette lettre sèche, qui n'explique rien ?
Pourquoi, de fausse adresse en hôtel borgne, de " salon " très spécial en bar louche, les gens ricanent-ils à son seul nom ?
Petit à petit, le père découvre une vérité bien différente de celle qu'il imaginait.
Et son interminable voyage, loin de sa ferme jurassienne, se transforme en chemin de croix."

"La petite marchande de prose" de Daniel PENNAC


Résumé :
« "L'amour, Malaussène, je vous propose l'amour !"
L'amour ? J'ai Julie, j'ai Louna, j'ai Thérèse, j'ai Clara, Verdun, le Petit et Jérémy.
J'ai Julius et j'ai Belleville...
"Entendons-nous bien, mon petit, je ne vous propose pas la botte ; c'est l'amour avec un grand A que je vous offre : tout l'amour du monde !"
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai accepté. J'ai eu tort. »
Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur.
Vol de manuscrit, vengeance, passion de l'écriture, frénésie des lecteurs, ébullition éditoriale, délires publicitaires, La petite marchande de prose est un feu d'artifice tiré à la gloire du roman. De tous les romans.


Citations :
"Qu'est-ce qu'un procès gagné, si ce n'est une vérité travestie ? Et un procès perdu sinon le triomphe du mensonge ?"

"La mort est un processus rectiligne."

"Brillant" de Carlos FUENTES


Résumé :
"Une mère parle de son enfant, Brillant, qui a un éclat lumineux.
Nouvelle au ton étrange, un peu érotique.
La particularité de ce livre est qu'il comporte d'un côté le texte français de la nouvelle, et en tête-bêche, de l'autre côté, le texte espagnol ( Mexique )."

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" de Eric-Emmanuel SCHMITT


Résumé :
" Dans une ville du Japon, de nos jours, un garçon de 10 ans grandit dans un orphelinat.
Son père est mort de surmenage professionnel et sa mère est atteinte de cyclothymie aiguë.
Comme tous les enfants de son âge, il est passionné de technologies et de jeux vidéo.
Étrangement, il a attiré l'attention d'un lutteur de sumo, de passage.
Ce dernier, grand maître de force et de sagesse, a repéré le « gros » qui se cache en lui.
Il entreprend donc, alors que ce gosse garde sa corpulence normale, de lui expliquer les éléments fondamentaux et les pratiques d'un sport ancestral et d'un art martial qui touche à la plus profonde philosophie zen..."


Citations :
"Le but ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement."

"A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel."

"La vie n'est ni un jeu ni un match, sinon il y aurait des gagnants."

"Le Montespan" de Jean TEULE

 
Résumé :
"Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable.
Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune.
C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan...

Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose.
Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite.
Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme..."

"PS, I love you" from Cecila AHERN



Summary :
"PS, I Love You,  follows the engaging,  witty, and occasionally sappy reawakening of Holly, a young Irish widow who must put her life back together after she loses her husband Gerry to a brain tumor.
Gerry has left Holly a series of letters designed to help her face the year ahead and carry on with her life.
As the novel takes readers through the seasons (and through Gerry's monthly directives), we watch as Holly finds a new job,  takes a holiday to Spain with her girlfriends, and sorts through her beloved husband's belongings. Accompanying Holly throughout the healing process is a cast of friends and family members who add as much to the novel's success as Holly's own tale of survival."


My opinion :
Ahern shows real talent for capturing the essence of an interaction between friends and foes alike.

"Chagrin d'école" de Daniel PENNAC

Résumé :
« Donc, j'étais un mauvais élève.
Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l'école.
Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres.
Quand je n'étais pas le dernier de ma classe, c'est que j'en étais l'avant-dernier. (Champagne !)
Fermé à l'arithmétique d'abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l'apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d'ailleurs aucune activité parascolaire. »

Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d'école est donc un livre qui concerne l'école.
Non pas l'école qui change dans la société qui change, mais, « au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n'entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l'interaction de ces chagrins d'école ».
Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur la douleur d'être cancre et la soif d'apprendre, sur le sentiment d'exclusion et l'amour de l'enseignement.
Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d'intelligence.
Ce Chagrin d'école s'impose déjà comme un livre indispensable."


Mon avis :
Ce n'est pas l'histoire d'un cancre mais l'histoire d'un cancre qui est devenu écrivain. Comme quoi,  tout le monde peut sans sortir.

"1984" de Georges ORWELL

Résumé :
Big Brother is watching you." Inspiré par le Londres de la Seconde Guerre, le communisme et tous les totalitarismes, 1984 est la plus époustouflante des anti-utopies.
Le livre, qui a rendu fameux le Novlangue (langage réduisant la capacité de pensée) ou la correction des archives historiques, évoque tant de dérapages contemporains qu'il doit être lu... pour ne pas être un jour subi. ..."


Mon avis :
Le concept de ce livre est génial mais espérons que ce ne soit pas notre futur !

"L'étranger" d'Albert CAMUS



Résumé :
"L'existence à t-elle un sens?
Celle de Mersault en semble dépourvue.
Étranger à sa vie il renaît seulement alors que la société le condamne à mort pour meurtre."

"L'élégance du hérisson" de Muriel BARBERY



Résumé :
"Concierge, Renée Michel cultive les archétypes de la profession pour préserver son jardin secret : sa passion pour les héros de Tolstoï, la grande musique et les films d'Ozu.
Celle-ci va rencontrer une gamine de 12 ans surdouée qui a décidé de mettre un terme à sa vie le jour de ses 13 ans.
Entre satire sociale et réflexion philosophique, ce second roman est une savoureuse apologie de la seule intelligence qui vaille, celle du cœur. "

 

Mon avis :
Un livre un peu déroutant, j 'avoue que je ne m'attendais pas à ça et pourtant on ne peut pas dire que je n'ai pas aimé, bien au contraire.
Un livre qui fait réfléchir.

"Les noces barbares" de Yann QUEFFELEC



Résumé :
"Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère - Nicole et ses grands-parents, vit ses premières années caché dans un grenier. La situation ne s'arrange guère après le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic n'est pas l'arriéré qu'on veut faire de lui. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore et qu'il redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver. S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit chez lui des lettres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là-bas, sur le bateau dont il a fait sa maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante de re-connaissance mutuelle - qui est aussi le dernier épisode de leurs noces barbares."
 

Mon avis :
Un livre poignant sans tomber dans le larmoyant,  c'est là toute la difficulté.
Pourtant l'auteur y arrive avec perfection.
On ne ressort pas indemne de ce livre.

"Comment rater complètement sa vie en 11 leçons" de Dominique NOGUEZ



Résumé :
"Les gens qui réussissent leur vie nous courent sur le haricot.
Comme disait Léautaud, "quelquefois, ceux qui ratent la leur sont plus intéressants".
Surtout si, au lieu de chipoter comme tout un chacun, ils la ratent franchement.
En cette affaire, comme dans les autres, l'inégalité existe : certains naissent avec plus de chances que d'autres de connaître un destin pitoyable.
Mais les prédispositions ne sont pas tout.
Pour vraiment tout rater, il faut y mettre du sien.
C'est une question de volonté, de persévérance, d'entraînement.
D'où ce livre qui propose une méthode rigoureuse pour rater complètement sa vie.

L'auteur nous livre trente-six principes de base pour rater tout ce qu'on entreprend.
Suivent, en prime, quelques bons trucs utiles ("Comment être vraiment malheureux en amour", "Entreprendre une psychanalyse", "Devenez fumeur", "Vivez à Paris", "Comment finir misérablement sa vie"), l'analyse du ratage dans quelques professions choisies (garçon de café, libraire, strip-teaseuse, journaliste, écrivain, pilote, ministre, etc...) et de nombreux exercices pratiques ("Comment rater un train", "Comment rater une mayonnaise".

 

Mon avis : 
Ce livre ne m'a pas vraiment fait rire.
J'ai trouvé ça très lourd et vite ennuyant.
En même temps l'auteur voulait peut-être faire un livre raté comme démonstration ! :)

"Traité sur la tolérance" de VOLTAIRE (à l'occasion de la mort de Jean Calas en 1763)



Résumé :
"Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation.
Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme.
Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance."


"Comme un roman" de Daniel PENNAC



Résumé :
Cet essai se veut à la fois un hymne et une désacralisation de la lecture, ainsi qu'une invitation à réfléchir à la manière pédagogique d'appréhender la lecture, et une critique des techniques, exigences et recommandations de l'éducation nationale.
Il est découpé en 4 parties :
- Naissance de l'alchimiste
- Il faut lire (le dogme)
- Donner à lire
- Le qu'en-lira-t-on (ou les droits imprescriptibles du lecteur)


Mon avis :
Ce livre est absolulment génialissime et très intelligent !

Extraits :
"Puisque c'est comme ça, pas de télévision tout à l'heure !
He ! Oui...
Oui... La télévision élevée à la dignité de récompense... et, par corollaire, la lecture ravalée au rang de corvée... C'est de nous cette trouvaille..."


"L'homme cosntruit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel.
Il habite en bande parce qu'il est grégaire, mais il lit parce qu'il se sait seul.
Cette lecture lui est d'une compagnie qui ne prend la place d'aucune autre, mais qu'aucune autre compagnie ne saurait remplacer.
Elle ne lui offre aucune explication définitive sur son destin mais tisse un réseau serré de connivences entre la vie et lui..."

"Ensemble c'est tout" de Anna GAVALDA



Résumé :
"L'action se déroule à Paris, au pied de la tour Eiffel très exactement, et couvre une année.
Ce livre raconte la rencontre puis les frictions, la tendresse, l'amitié, les coups de gueule, les réconciliations et tout le reste encore, tout ce qui se passe entre quatre personnes vivant sous un même toit.
Quatre personnes qui n'avaient rien en commun au départ et qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Un aristocrate bègue, une jeune femme épuisée, une vieille mémé têtue et un cuisinier grossier.
Tous sont pleins de bleus, pleins de bosses et tous ont un cœur gros comme ça (non, plus gros encore !)...
C'est la théorie des dominos à l'envers.
Ces quatre-là s'appuient les uns sur les autres mais au lieu de se faire tomber, ils se relèvent."

 

Mon avis :
J'avais longtemps refusé de le lire.
Je n'avais pourtant même pas lu le résumé mais rien que le titre et la couverture me faisaient penser que c'était un livre à l'eau de rose.
Encore une histoire d'amour à la Marc Levy.
Et pourtant je me suis décidée et j'ai vraiment bien fait.
J'ai adoré, je ne pouvais plus m'arrêter.
Bon bien sûr ce n'est pas non plus de la grande littérature mais on s'attache beaucoup aux personnages.
On a l'impression de vivre avec eux.
Génial.

"Elle s'appelait Sarah" de Tatiana de ROSNAY



Résumé :
"Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv.
Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.

Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus."


Critique :
Un livre prenant, émouvant, qui contribue à ce qu'on se souvienne de l'horreur de l'holocauste et à ce qu'on n'oublie jamais.
"Zakhor, Al Tichkah"

"Journal d'Hirondelle" de Amélie NOTHOMB



Résumé :
"Le héros n'a pas de nom.
Ou plutôt pas d'identité fixe.
Il change de nom et de vie comme on change de chemise.
Coursier à Paris, il se fait passer pour un certain Urbain, tueur à gages insensible qui retrouve le plaisir des sens et du sexe par le meurtre.
Puis il devient Innocent...
Mais on ne change pas de vie si facilement.
Le passé n'a jamais dit son dernier mot.
Surtout lorsqu'il a le visage d'une adolescente fraîchement assassinée et dont le seul testament est un étrange journal intime.
Comment ressusciter les sensations après s'être coupé des sentiments ?"


Mon avis :
J'étais ravie quand j'ai vu qu'il était enfin sortie en poche.
Surtout que les Amélie Nothomb je les ai tous lus.
Cependant, j'ai vraiment mis du temps à rentrer dans l'histoire.
Au début on essaye de lire le plus vite possible pour voir où elle veut en venir.
Par contre après, c'est assez prenant mais cela nous laisse dans un certain malaise,  comme beaucoup de ses livres d'ailleurs.
Un livre grinçant,  cruel mais également drôle et tendre.
Bref, un roman Nothombesque ;)